Henriot, Quimper
|
![]()
Fabrique de faïences, Okinawa
|
La faïence est la plus commune et la plus ancienne de toutes les techniques utilisées en poterie.
Cependant les faïences sont moins fortes, moins dures, moins denses et plus poreuses que les grès ou les porcelaines. Elles absorbent ainsi plus facilement les liquides que les autres céramiques. Certaines glaçures utilisées sur les faïences contiennent, comme fondant, du plomb hautement toxique, ces dernières adhèrent moins bien aux pots et s'écaillent plus facilement, à cause des différences entre la dureté du tesson et des glaçures.
De grandes quantités d'argile rouge commune affleurent à la surface de la terre. Bien qu'une grande partie soit inutilisable à cause de la présence de débris de calcite (pierre à chaux) ou d'autres sels alcalins solubles, il en reste cependant d'énormes réserves bonnes à l'emploi pour la fabrication des faïences.
La poterie de terre est une céramique faite à partir de potasse, de sable, de feldspath et d'argile; ce mélange est une des matières parmi les plus anciennes employées en poterie. Classiquement, la plupart des poteries de terre ont une coloration rouge, due à l'utilisation d'argiles rouges. Cependant, ce n'est pas toujours le cas, et les potiers d'aujourd'hui utilisent aussi des argiles colorées en blanc ou en champagne.
La poterie de terre appelée typiquement « biscuit » est mise au feu à une température d'environ 1000 °C (1800 °Fahrenheit), et le lustrage se fait à une température finale d'environ 1100°C (2000°F).
La poterie de faïence peut être techniquement aussi fine que les porcelaines, bien qu'elle ne soit pas translucide et plus facilement ébréchée. La faïence est aussi moins dure et plus poreuse que le grès, mais son prix moins onéreux et son travail plus facile pour les fabricants compensent ses insuffisances. En raison de sa porosité naturelle, un vernis doit être appliqué sur les faïences pour la rendre imperméable aux liquides.